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Janvier 2011

Livre de Paul PISTRE

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DOCUMENTATION de qualité sur la FRANC-MAÇONNERIE

dans " LETTRE aux CATHOLIQUES amis des MAÇONS"

Rédigée par Paul PISTRE,

31100, TOULOUSE, 7 rue du Docteur-Bernardbeig

alain@gintrac.com

Thérèse de lisieux mystifiée à ce sujet

 

THÉRÈSE MYSTIFIÉE à propos de de la FRANC-MAÇONNERIE

 

Nous publions ici deux extraits du livre de Mgr Guy Gaucher, paru aux éditions du Cerf, et avec leur autorisation: ils montrent la réaction de Ste Thérèse devant une immense déception. Elle avait cru en Diana Vaughan, elle pensait y voir le doigt de Dieu pour son époque. Mais, un jour, ce fut la révélation d’une affreuse supercherie.

Les vrais amis du Linceul de Turin que nous sommes n’ont rien à redouter de semblable. Ils se trouvent seulement affrontés à une énigme que la science la plus loyale ne parvient toujours pas à résoudre.

Historiquement, en 1897, Thérèse de Lisieux a découvert les capacités de mensonge tapies au coeur de certaines personnes décidées à tourner la foi en ridicule, mais, l’année suivante, elle bénéficiait d’une grande joie spirituelle quand fut révélé le superbe Visage de l’homme du Linceul grâce à la première photographie réalisée par S. Pia. Ce rapprochement historique nous a semblé digne d’intérêt. (MNTV, association "Montre-nous ton Visage", n° 31, décembre 2004)

L’affaire Diana Vaughan

Depuis quelque temps l'opinion catholique est agitée par «l'affaire Diana Vaughan». Une jeune femme, affiliée à une secte franc-maçonne, a publié en 1895, « les Mémoires d'une Ex-Paladiste, Parfaite Initiée, Indépendante, dévoilant les Mystères et les Pratiques satanistes des Triangles lucifériens». Elle y raconte ses extraordinaires aventures dans le monde satanique et sa conversion, sous l'influence de Jeanne d'Arc. Désormais, elle consacre ses forces à brûler, combattre, dénoncer ce qu'elle avait adoré. Après cette mission, elle pense se retirer dans un monastère.

En cette fin de siècle, le combat des catholiques et des francs-maçons fait rage. Dans son encyclique Humanum genus (1884), le pape Léon XIII a durement dénoncé la franc-maçonnerie : ses erreurs respirent la haine satanique. Satan fait recette. Un certain docteur Bataille a fait paraître en 1892 le Diable au XIXe siècle. De nombreux catholiques se passionnent pour ces révélations, malgré quelques rares mises en garde. De ses solitudes, Léon Bloy, par exemple, tonne contre ces naïfs, avides d'extraordinaire. Mais qui entend les imprécations du «Vieux de la montagne » ?

L'affaire Diana Vaughan passionne d'autant plus l'opinion catholique que la convertie a le sens du mystère et du «suspense». La Croix, le vigoureux journal des assomp-tionnistes, publie des articles enflammés de Révérends Pères en faveur de Diana. A Lisieux, le Normand de l’onde Guérin adhère à la croisade. Les écrits de l'ex-luciférienne pénètrent dans la clôture du carmel, sans doute sous l'influence du P. Mustel, directeur de la Revue catholique de Coutances, un inconditionnel de Diana Vaughan. Thérèse va lire ainsi la Neuvaine Eucharistique pour réparer, publiée par la convertie en 1895. Elle est touchée - comme Léon XIII - par les élévations spirituelles de cette jeune femme qui aime tant Jeanne d'Arc et s'est offerte comme victime à la justice divine, le 13 juin 1895. Etrange coïncidence ! Thérèse s'est offerte à l'Amour Miséricordieux le 11. La carmélite recopie certains passages de cette Neuvaine. Diana pense entrer un jour dans un monastère, pourquoi ne serait-ce pas le carmel de Lisieux? Sur la suggestion de Mère Agnès, très exaltée par cette histoire, Thérèse tente d'écrire une poésie pour la convertie. En vain. Aucune inspiration. Elle se contente de lui adresser une lettre et de lui envoyer sa photographie en Jeanne d'Arc dans sa prison. Diana Vaughan lui répondra.

Dans ce combat contre Satan, le carmel a son rôle à jouer, surtout au moment où les divisions de la communauté risquent de l'affaiblir. Pour cette fête de famille du 21 juin où Thérèse prend la parole, elle veut à la fois distraire et faire réfléchir ses sœurs.

Le sourire naîtra du spectacle. L'auteur met en scène Lucifer et sa troupe de diables, Baal-Zéboub, Asmodée, Astaroth, Astarté..., noms tirés des œuvres de Diana Vaughan. Les novices, derrière des paravents (car on ne voit pas l'enfer), s'en donnent à cœur joie agitant des chaînes et faisant gronder le tonnerre.

La réflexion vient du thème de la pièce. Les carmélites doivent fuir la curiosité et l’agitation. La seule arme qui peut triompher des diables demeure l'humilité. Thérèse, jouant son propre rôle de maîtresse des novices, tire elle-même la conclusion : Nous savons maintenant le moyen de vaincre le démon et que désormais nous n’avons qu’un désir, celui de pratiquer l'humilité... Voilà nos armes, notre bouclier, avec cette force toute-puissante, nous saurons, nouvelles Jeanne d'Arc, chasser l'Etranger du Royaume, c'est-à-dire empêcher l'orgueilleux Satan d'entrer dans nos monastères.

Le couplet final oriente la communauté vers la petite voie:

Vous désirez, ferventes carmélites, gagner des cœurs à Jésus votre Epoux, Eh bien pour Lui restez toujours petites! L'Humilité met l'enfer en courroux !

Mais en jouant sa pièce, l'auteur ne pouvait savoir que les forces du mal étaient beaucoup plus subtiles qu'elle ne pensait..

(Pages 176-178)

......Léo Taxil se démasque ou le triomphe de l'humiliation (19 avril 1897)

Le soir du lundi de Pâques, dans la salle de la Société de Géographie à Paris, conférence de presse très attendue. Miss Diana Vaughan1 va enfin se montrer et parler en public. Depuis quelque temps, elle avait été sommée de paraître. Des jésuites allemands avaient même mis son existence en doute. Mais elle répondait qu'ayant trahi les francs-maçons, elle craignait pour sa vie. Ce soir, une salle comble l'attend.

Mais au lieu d'une charmante jeune femme paraît sur l'estrade un petit homme bedonnant, au cheveu rare, à la barbiche modeste: Léo Taxil! Devant la salle houleuse, composée de journalistes catholiques (beaucoup de prêtres) et anticléricaux, il jette le masque. Diana Vaughan, c'est lui ! La convertie n'a jamais existé que dans son imagination plus que fertile. Depuis douze ans, ses écrits ont berné des milliers de lecteurs crédules: des chrétiens, des prêtres, des évêques, voire le pape, mais aussi des francs-maçons. La Neuvaine Eucharistique, c'est lui qui l'a écrite ! Quant au palladisme, il est sorti de son cerveau de Marseillais, spécialiste d'énormes canulars, depuis sa jeunesse. Il est très fier de « la plus grandiose fumisterie de son existence!»

La salle, quasi unanime, veut faire un mauvais parti à l'imposteur qui doit prestement s'éclipser sous les huées, protégé par les sergents de ville. La séance de projections qui devait illustrer la conférence de Diana Vaughan n'a pas lieu. Seule est demeurée au mur, durant le discours de Léo Taxil, une photographie représentant Jeanne d'Arc.

 

Le 21 avril, le journal le Normand publie un discret entrefilet sur la mémorable conférence de presse. Les catholiques qui ont «cru» en Diana baissent le nez. Mais le 24, en première page, le journal rend longuement compte de la séance. Si, au carmel de Lisieux, les sœurs Martin ont lu la fin de l'article (ce qui est probable), ce dut être la stupeur. «Que dire encore de cette séance? Des projections, il devait y en avoir par centaines : une seule a eu lieu, une photographie représentant l’apparition de Sainte Catherine à Jeanne d'Arc, d'après un tableau qui aurait été fait en l'honneur de Diana Vaughan dans un couvent de carmélites. Quel couvent? La maison de Taxil probablement ! »

Eh bien non! Pour une fois, Léo Taxil a dit vrai. La photographie provient bien d'un carmel... celui de Lisieux. Catherine et Jeanne, ce sont...Céline et Thérèse Martin. Elles ont «présidé» la séance du 19 avril ! Léo Taxil a utilisé le cliché que sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus lui avait envoyé.

Coup très rude pour les carmélites ! Pour la malade, toujours dans la nuit de la foi, il porte sans doute très profond. Elle avait écrit le Triomphe de l'humilité: elle touche maintenant le fond de l'humiliation. Elle se tait. Elle déchire la réponse reçue de « Diana Vaughan » et la jette sur le tas de fumier du jardin. Elle fera rayer ce nom de tous les passages de ses écrits. Elle ne savait pas que la bassesse sacrilège de l'homme pouvait se jouer des réalités qui la font vivre. Tout pourrait donc être illusion ? Lorsqu'elle va écrire, deux mois après cette révélation, ces âmes qui n'ont pas la foi, qui par l'abus des grâces perdent ce précieux trésor, elle pensera évidemment à l'imposteur. Pour lui aussi, il lui faut accepter de vivre dans la nuit. Pour lui, et tous ses semblables, elle prie: Seigneur, votre enfant l'a comprise votre divine lumière, elle vous demande pardon pour ses frères, elle accepte de manger aussi longtemps que vous le voudrez le pain de la douleur et ne veut point se lever de cette table remplie d'amertume où mangent les pauvres pécheurs avant le jour que vous avez marqué...

( Pages 193-194)

(Textes reproduits avec l’autorisation de l’auteur ( le 21 mars 2004) et des Editions du Cerf. “Histoire d’une vie ,Thérèse Martin”, par Guy Gaucher, Editions du Cerf, février 2002)

Tous les Francs-Maçons considèrent le texte des Anciennes Obligations (Constitution d'Anderson) comme la Loi fondamentale de la Franc-Maçonnerie Universelle

Le respect constant de cette tradition, malgréŽ les diversitŽés de caractère des Grandes Loges de tous les pays, malgrŽé la variŽétŽé des Loges qui les composent, malgérŽ les tendances particulières des Frères de toutes origines, de toutes nationalitŽés, de toutes croyances et de toutes opinions qui les animent, assure à l'ordre maçonnique son caractère universel et permet à tous les Francs-Maçons de se reconnître entre eux comme Frères.

Ces règles traditionnelles sont notre ciment et notre lien.

Elles sont à la fois d'ordre moral et d'ordre pratique.

Elles fixent dans ses grandes lignes la vie des Grandes Loges et celles des Loges, et assignent à tous nos Frères des impéŽratifs moraux intangibles. Elles maintiennent le cadre de l'ascèse maçonnique, un quête perpŽétuelle de la vŽéritŽé et de la justice, à l'abri de toute querelle religieuse ou politique. Elles permettent à la Franc-Maçonnerie de constituer ce vrai centre d'union où se rencontrent fraternellement des hommes qui, sans Elles seraient demeurŽés perpéŽtuellement Žétrangers les uns aux autres.

Les Anciennes Obligations des Maçons Francs et AcceptŽés première édition du Livre des Constitutions, le 25 mars 1722

TÊTES DE CHAPITRES savoir :

I - De DIEU et la RELIGION II - Du MAGISTRAT CIVIL, Suprême et OrdonnéŽ III - Des LOGES IV - Des MAITRES, Surveillants, Compagnons et Apprentis V - Des particularitéŽs du METIER VI - De la CONDUITE dans le mŽétier : 1. Quand la Loge est formŽée 2. Après la Tenue quand les Frères ne sont pas sortis 3. Quand des Frères se rencontrent sans Etranger mais hors de la Loge 4. Quand sont prŽésents des Etrangers non Maçons 5. Chez soi et dans votre Entourage 0000 6. Envers un Frère éŽtranger.

( Pour l'origine de ce texte maçonnique et pour lire la version complète de la CONSTITUTION d'ANDERSON

aller à < http://www.francmaconnerie.ch/Anderson.htm >

Voici le texte intégral de l'article I sur DIEU et la RELIGION de la Constitution d'ANDERSON, 1722

"Un maçon est obligéŽ, de par sa tenure, d'obéŽir à la loi morale. S'il entend bien l'Art, il ne sera jamais un athŽée stupide ni un libertin irrŽéligieux. Si, dans les temps anciens, les maçons Žétaient obligŽés, en tous les pays, de suivre la religion de ce pays ou de cette nation, on juge plus commode de nos jours de ne les obliger qu'envers la religion sur laquelle tous les hommes se mettent d'accord, laissant à chacun la libertŽé de ses opinions personnelles. Cette religion consiste à être hommes de bien et sincères, hommes d'honneur et de probitŽé, quelles que soient les dŽénominations ou les croyances qui puissent les distinguer. Ce en quoi la maçonnerie devient le Centre de l'Union et le moyen de réŽunir, par une vraie amitiéŽ, des gens qui sans elle seraient à jamais restŽés Žétrangers."

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Paul PISTRE est historien. Il

 

INFORMATION COMPLÉMENTAIRE reçue par mail de MARCEL ALONSO

"J'ai lu avec intérêt votre site, bien vivant, tout à l'image du PAIN VIVANT que nous célébrons aujourd'hui! et je vous adresse mes respectueux compliments pour votre jeunesse d'esprit.

Concernant le chapître sur les "francs maçons", hélas, je ne puis vous cacher mon grand étonnement: non pas pour votre aimable tolérance à leur endroit, car vous semblez à l'imitation du Seigneur "doux et humble de coeur", mais pour le voile pudique dont vous entourez leurs vilaines actions contre le Royaume, et dont vous faites, malgré vous, tout de même la promotion, puisque votre site les honore! Je comprends que l'on puisse ne pas vouloir polémiquer avec eux, mais alors pourquoi en parler?

Pourquoi occulter les batailles acharnées de leurs grands-maîtres (MM. Caillavet, Simon (Pierre), Newirth, Bauer...) pour faire adopter des lois contre la Doctrine de l'Église, sur l'Avortement hier ou l'Euthanasie aujourd'hui?... Récemment, le 8 avril, à la demande des "Grands Maîtres et Présidents", la Fédération française du Droit Humain (délégation composée de la Grande Loge Féminine de France, du Grand Orient du Portugal et du Grand Orient de France, en accord avec les autres obédiences «adogmatiques») a été reçue par Michel Barroso, président de la Commission européenne. Pour faire valoir l’importance des «Lumières» dans l’histoire de l’Europe, «dimension à prendre en compte au moins autant que les racines religieuses et certainement plus en lien avec ses racines antiques». Ne s'agit-il pas là encore d'une démarche délibérée contre l'Église et la demande de reconnaissance des racines chrétiennes de l'Europe faite par le Pape?

Au delà de la reconnaissance de "l’apport des Lumières dans la culture commune des peuples européens", et du "principe d'émancipation des systèmes éducatifs" (dans la Charte des droits fondamentaux), il a été retenu une communication formelle des "Ordres et Obédiences maçonniques libérales et adogmatiques" avec les services de la Commission "en tant que de besoin". Cette délégation a reçu l’assurance de l’attachement du Président Barroso à la liberté de conscience, à l’esprit de laïcité et au principe de séparation des religions d’avec l’État... Trois idées Chrétiennes devenues folles!

Alors que l'on voit à la Télévision des hiérarques francs-maçons revendiquer sans pudeur toutes les "conquêtes de moeurs" qui horrifient les disciples du Christ, c'est l'Agglomération Lyonnaise qui vient de dévoiler son "obédience maçonnique": le maire et ses collaborateurs (ainsi que que nombreux Conseillers Départementaux et Régionaux) ayant officiellement fait leur "coming out". Je pense Monseigneur que vous en informerez sont Éminence le Cardinal, Primat des Gaules, et que vous maintiendrez, dur comme le roc, le dépôt de la Foi Filialement vôtre, in Cordibus Jesu et Mariae,

Marcel ALONSO, 26 mai 2008

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