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- C’est à Dieu qu’appartient le jugement final sur nos choix. Dès à présent, essayez de croire qu’il porte sur vous le seul regard à la fois objectif, complet, juste et plein de compassion. Lui seul vous connaît à fond, évalue votre part de responsabilité dans l’histoire de votre premier couple. Prenez le temps de lire lentement pour le méditer ce que St Jean écrivait aux chrétiens : « Mes petits-enfants, je vous écris cela pour que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu’un vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père, Jésus-Christ, qui est juste. Car il s’est offert en sacrifice pour que nos péchés soient pardonnés, et non seulement les nôtres, mais aussi ceux de tous les hommes ». Et il ajoutait :«…si notre cœur nous condamne, nous savons que Dieu est plus grand que notre cœur et qu’il connaît tout. Mes bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous nous adressons à Dieu avec assurance ; et quoi que nous demandions, nous l’obtenons de lui, parce que nous gardons ses commandements et faisons ce qui lui agrée. Et voici son commandement : adhérer avec foi à son Fils Jésus Christ et nous aimer les uns les autres ». ( I Jean 2, 1-2 et 3, 18-23) Cette lecture méditée activera le niveau profond de votre âme. Demandez à l’Esprit Saint de vous rendre totalement disponible à ce qu’Il veut vous faire comprendre, maintenant, à ce moment de votre existence. Méditez ensuite sur le comportement et les enseignements donnés par Jésus à la femme de Samarie (elle vivait avec un cinquième mari), aux pharisiens sollicitant la condamnation de la femme adultère, à ceux qui demandaient dans quelle mesure l’homme pouvait répudier sa femme, à Simon qui s’étonnait de voir Jésus accepter l’attitude de la femme pécheresse.( Jean 4, 16 à 30 ; 8, 1 à 11 ; Matthieu 19, 1 à 12 ; Luc 7, 36 à 50). Donnez tout son poids au principe par lequel Jésus justifie cette proximité avec les pécheurs : je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs. « Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour sauver le monde par lui. Celui qui croit au Fils n’est pas condamné ».(Jean 3, 17). *** Nous accordons du crédit aux paroles de l’Eglise. Donnons-nous à la Parole du Fils de Dieu tout le poids qu’elle mérite ? Pour un chrétien, l’Autorité de Dieu doit toujours l’emporter sur les autorités humaines, y compris religieuses. *** Lisons maintenant quelques affirmations officielles de notre Église. « L’être humain doit toujours obéir au jugement certain de sa conscience. S’il agissait délibérément contre ce dernier, il se condamnerait lui-même » (Catéchisme de l’Église catholique n° 1790) « Dans la formation de la conscience, la Parole de Dieu est la lumière sur notre route ; il faut l’assimiler dans la foi et la prière, et la mettre en pratique. » (CEC n°1785). « Au fond de sa conscience, l’homme découvre la présence d’une loi qu’il ne s’est pas donnée lui-même…inscrite par Dieu au cœur de l’homme ; sa dignité est de lui obéir, et c’est elle qui le jugera. La conscience est le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où i l est seul avec Dieu ». Ces phrases furent votées par plus de 2.000 évêques lors du Concile Vatican II. (« Gaudium et spes », n° 16). Leur autorité ne peut être contestée. Malheureusement, nous préférons parfois une réponse simple, formulée par un homme d’église, à une réflexion plus exigeante menée en notre âme et conscience. Serait-ce par peur de nous tromper nous-mêmes ? Ou de céder à une certaine complicité ? Les êtres humains sont ainsi faits :ils pensent généralement qu’une réponse dure, exigeante, rigoureuse, est plus conforme à la pensée de Dieu. Si nous appliquions cette règle aux réponses que Jésus donna, nous devrions dire que Jésus cédait à la facilité et que ses réponses de miséricorde déformaient la pensée de son Père. Or Jésus était la Vérité même. Il se montrait sévère avec ceux qui exigeaient des autres une rigueur qu’ils ne s’appliquaient pas à eux-mêmes ( Matthieu 23). Il voulait faire reconnaître que Dieu se comporte en Père, qu’il a un cœur, qu’il veut sauver et non pas condamner, que sa priorité n’est pas de juger mais d’aider et de sauver avec tendresse. Et Jésus a vécu exactement comme son Père le désirait. Fidèlement. ***
Suis-je en train d’esquiver votre inquiétude de conscience en m’échappant dans la spiritualité ou la générosité évangélique ?- Non
En effet, l’Église romaine s’efforce d’aider les époux à porter un jugement de conscience éclairé sur la validité de leur mariage. 1-Depuis une décision du Concile de Trente, prise le 11/11/1563, l’Église romaine demande aux époux de venir dans une église, devant un prêtre et deux témoins, pour dire publiquement leur décision de se marier. 2-Par la suite, si les époux se séparent ou divorcent (selon la loi civile), l’Église romaine les invite à faire « juger » la validité de leur engagement par six juges (trois en première instance du Tribunal ecclésiastique ou Officialité, et trois en seconde instance). Si les deux instances estiment que l’engagement formulé et célébré « à l’église » fut invalide, l’Église reconnaît ce jugement. Elle accepte de bénir le nouveau mariage que chaque époux peut décider de contracter. Elle n’annule pas le premier lien matrimonial, elle estime qu’il ne fut pas valide. Notons toutefois deux limites à cette manière d’agir de notre Église romaine. 1- Ce recours aux Tribunaux ecclésiastiques nécessite enquêtes, témoignages, retours sur un passé qui ravive des plaies au cœur de chacun des époux, qui pose de rudes questions aux enfants nés de ce mariage et qui prend un certain temps (plusieurs années) et occasionne des frais. Aussi beaucoup hésitent-ils à choisir cette voie. Il ne manque pas d’époux pour penser, en leur âme et conscience, que leur mariage fut invalide, même sans l’avoir soumis au jugement d’un tribunal ecclésiastique. Ils se privent de son aide, ce qui est dommage. Ils restent seuls dans l’analyse de leur passé, oscillant parfois en conscience, ce qui n’est pas confortable et les fait souffrir. Je constate que beaucoup d’époux ayant divorcé se trouvent dans cette situation. Des groupes de réflexion accueillant des époux séparés ou divorcés sont indispensables pour permettre la libre expression de ce qu’ils pensent sur leur premier lien conjugal. Agréés par l’autorité ecclésiale locale, Ils deviennent un lieu de réflexion, de vérité, de soutien et de reconstruction après la blessure d’un divorce, a fortiori d’un abandon par le conjoint. 2 - Autre limite, et de taille. L’Église romaine a choisi d’examiner seulement la validité des mariages au moment où ils furent contractés. Elle s’interdit de faire un discernement sur un mariage estimé valide à l’origine, mais devenu par la suite un échec, un enfer pour l’un ou l’autre des époux, au point de rendre indispensable une séparation définitive et un divorce. Multiples peuvent être les raisons de tels échecs : accident, maladies imprévisibles au moment du mariage, évolution psychique régressive de l’un des époux, violence, alcool, drogue, etc. Certes, le premier devoir consiste à aider les couples qui entrent dans une période de turbulence. Mais nombreux demeurent les cas où rien n’y fait, où la bonne volonté et le courage d’un époux ne suffisent pas à éviter la séparation ou le divorce. L’Église orthodoxe, elle, se risque à aider les époux lorsque le couple s’est écroulé, s’est séparé, a divorcé. Elle reconnaît que les humains peuvent commettre des erreurs et qu’il n’est pas évangélique de les abandonner à un jugement négatif, en les laissant définitivement dans une situation invivable. Elle propose un temps de réflexion, de reconnaissance des torts que chacun a pu avoir. Elle invite à une sorte de conversion avant d’accepter de bénir le mariage de personnes qui furent amenées à divorcer. *** Telle est la perspective que j’ai proposée dès 1991 aux époux abandonnés ou contraints au divorce qui, par la suite, ont contracté mariage. L’Église romaine ne la propose pas, à la différence de l’Église orthodoxe. Aussi l’ai-je présentée comme une « décision de conscience » et non pas comme une solution agréée par l’Église romaine. Cependant, qui sait si elle ne l’acceptera pas un jour, notamment si la Communion renaît entre les Eglises chrétiennes ? Pour élaborer une vraie décision de conscience, le divorcé-remarié doit donc se questionner devant Dieu, principalement sur les points suivants : 1° Est-ce que je cherche à vivre la foi chrétienne de plus en plus profondément, personnellement, notamment depuis mon nouveau mariage ? En priant, en participant à l’eucharistie? En portant plus grande attention à l’éducation spirituelle des enfants ? En acceptant des engagements dans la communauté chrétienne locale ? 2° Le couple que je forme actuellement est-il stabilisé depuis un temps notable, par exemple depuis une dizaine d’années, paisible, vivant sous le regard du Seigneur avec espoir fondé de durer dans la fidélité ? 3° Est-ce que j’ai essayé de faire la clarté sur la validité de mon premier mariage ? Soit en soumettant la question à un tribunal ecclésiastique ? soit en parlant avec une ou plusieurs personnes compétentes ? 4° Ai-je reconnu loyalement mes torts dans le déroulement puis l’effondrement de mon couple ? Suis-je allé jusqu’à solliciter le pardon de mon conjoint ou des enfants que mon attitude aurait pu blesser ? 5° Ai-je lutté pour ne pas entretenir et manifester une attitude agressive envers mon conjoint, ou sa famille, ou les enfants, ou les représentants de l’Église ? 6° Ai-je dialogué avec des chrétiens sur les questions de conscience posées par mon divorce et mon remariage civil. Cette recherche de dialogue m’a-t-elle fourni des éléments de discernement spirituel ayant apaisé « mon état d’âme » ? Suis-je actuellement dans une certaine paix intérieure depuis que j’ai choisi de communier quand je participe à l’eucharistie ? Si vous répondez positivement à ces questions, je ne suis pas seul à penser que vous vivez dans une attitude loyale envers Dieu. Vous pouvez estimer que vous êtes en paix avec Lui et en harmonie avec l’enseignement du Christ, le Juge de tous les humains. Il vous aime et vous demeurez en lui. Le Christ vous dit très personnellement : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur. Et vous trouverez le repos de vos âmes. Le joug que je vous invite à prendre est facile à porter et le fardeau que je vous propose est léger ». (Mat 11,28-30) Jean Charles Thomas, ancien évêque d’Ajaccio et de Versailles | ||
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Réflexions complémentaires sur le couple
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"Parlez et agissez comme des gens qui vont être jugés par une loi de liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n'a pas fait miséricorde, mais la miséricorde se moque du jugement" ( Lettre de St Jacques, 2, 12-13, traduction liturgique) Autre traduction: "Dieu sera sans pitié quand il jugera celui qui n'aura pas eu pitié des autres, mais la pitié triomphe du jugement" (Bible en français courant) | ||
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Une expression de souffrance et d'incompréhension parmi beaucoup d'autres. "Je voudrais apporter un élément au débat sur les divorcés remariés et l’Eucharistie. Je suis veuve et vis en couple avec un divorcé. Pour bien des raisons nous ne nous marions pas. Nous sommes cependant dans la même situation que si nous étions mariés : couple illégitime aux yeux de l’Eglise. Et pourtant couple chrétien, catholique et pratiquant. Je suis très malheureuse que l’Eglise ne nous donne pas accès au sacrement de Réconciliation. Est-il possible que nous soyons les seuls chrétiens auxquels l’Eglise refuse ce sacrement ? Personnellement je trouve cette privation plus difficile que celle de l’Eucharistie. Et puis, en quoi sommes-nous pécheurs ? Et si nous le sommes pourquoi nous refuser le sacrement de Réconciliation ? Tout ceci est bien douloureux à vivre. Merci ! Cordialement. Marie-Noëlle F.. . | ||||||||||||||
Communier après un divorce et sans s'être remarié ne pose pas le problème ci-dessus. Il n'est pas correct d'affirmer que "les divorcés ne peuvent plus communier".
Et pourtant, il ne manque pas de gens pour employer cette expression générale...ou pour penser que tous les divorcés sont définitivement privés de la communion ou de l'absolution sacramentelle. | ||||||||||||||
Le PASTEUR bon et authentique selon JÉSUS. Il part à la recherche de la brebis qui s'est égarée. Il n'hésite pas à laisser provisoirement les 99 autres brebis qui n'ont pas besoin de changer de comportement (se convertir). Un évêque mort vers l'an 400 n'hésite pas à commenter: "Si vous voulez ressembler à Dieu, vous qui avez été créés à son image, imitez votre modèle. Vous êtes chrétiens et ce nom signifie ami des hommes: imitez l'amour du Christ. Considérez les trésors de sa bonté... Imitons la pastorale du Maître. Penchons-nous sur les Evangiles: comme dans un miroir découvrons-y l'idéal de la sollicitude et de la bonté...Ne désespérons pas facilement des hommes, ne laissons pas à l'abandon ceux qui sont en péril. Recherchons avec ardeur celui qui est exposé, ramenons-le sur le chemin, réjouissons-nous de son retour et réintégrons-le dans la communauté ceux qui vivent en vrais fidèles. " ( ASTÈRE, évêque d'Amasée , en Turquie) | ||||||||||||||
DES QUESTIONS À SE POSER
1) A la Cène, autrement dit la première eucharistie célébrée par Jésus en personne, l'assistance qu'il invita à communier comportait des disciples et apôtres bien imparfaits: JUDAS qui avait décidé de le livrer , PIERRE qui allait affirmer n'avoir aucun lien avec ce Jésus, et les AUTRES qui allaient tous l'abandonner. Par contre, ne sont pas mentionnées les saintes femmes qui allaient toutes lui rester fidèles, à commencer par Marie, mère de Jésus, Marie Madeleine, et la mère des apôtres Jacques et Jean, fils de Zébédée...
2) Lors de ce repas d'adieu, Jésus a DEMANDÉ solennellement à ses (piètres) apôtres de garder l'UNITÉ pour que le monde puisse ACCÉDER à la FOI. Depuis des centaines d'années, combien de chrétiens et de responsables d'églises chrétiennes qui perpétuent des divisions séparatrices se sont demandé s'ils avaient le droit de communier ou de célébrer l'eucharistie du Seigneur alors qu'ils vivent en contradiction avec l'une des exigences les plus fondamentales de la pensée du Christ?
3) Jésus a clairement dit de certains "maîtres de la loi": "Vous fermez la porte du Royaume des cieux devant les hommes; vous n'y entrez pas vous-mêmes et vous ne laissez pas entrer ceux qui le désirent"...
et encore: "Ils attachent de lourds fardeaux, difficiles à porter, et les mettent sur les épaules des hommes; mais eux-mêmes refusent de bouger un doigt pour les aider à remuer ces fardeaux" (Matthieu 23, 4 et 13)
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Et la pastorale de préparation au mariage ?
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