"

"La BIBLE n'est pas une vieille histoire. Elle nous aide à porter un regard lucide sur le PRÉSENT "

(Michel Sauquet)

 

Une certaine GENÈSE HUMAINE

selon la BIBLE

 

CAÏN TUE SON FRÈRE ABEL (Genèse ,chapitre 4)

 

Jalousie, meurtre, et...peur de vengeance

 

SARA et AGAR, femmes d'Abraham (Gen 16+21)

Stérilité, maternité, renvoi mère et enfant.

 

JACOB et ESAÜ (Genèse 25+27+32+33))

Histoire de jumeaux: dol, vol, rupture, armistices..

 

JACOB et LABAN (30+31)

Beau-père et gendre: exploitation contrat final

 

JOSEPH et ses FRÈRES (Gen. 37-50)

Prétentions, jalousies, violence, rupture et réconciliations

 

L'ensemble de la Bible nous parle des êtres humains et de leurs relations mutuelles: le "code génétique" originel de leurs amours et de leurs haines, en quelque sorte.

Depuis des milliers d'année l'homme évolue, disent les scientifiques.

ET VOUS ? depuis que vous existez, avez-vous changé, évolué, progressé ?

"

 

"La libération passe par le vécu ou le revécu lucide de l'impuissance"

(Lytta Basset)

 

Une tout autre pensée: SAYYID QUTB (1906-1966)

Un des penseurs de l'Islam radical. Célibataire. Fait un voyage aux USA à 42 ans. Au retour, devient frère musulman. Il est emprisonné. Il écrit "À L'OMBRE DU CORAN". Libéré, puis à nouveau emprisonné, il est pendu le 29 août 1966

( Bref résumé)

Les musulmans doivent combattre en eux-mêmes et au dehors la jâhiliyya (ignorance de ceux qui n'ont pas reçu le message de Dieu. Ce paganisme est devenue radical et mondial. Le lien avec Dieu est rompu. L'être humain décide de ce que doit être Dieu: il assigne à Dieu sa place et décide finalement à sa place.La terre est corrompue.

Une guerrre absolue doit être menée par l'islam contre ce paganisme: cette négation de Dieu peut exister, existe, chez les faux musulmans. Ceux-ci doivent donc être combattus.

***

En réaction, les vrais musulmans doivent instaurer et imposer la hâkimiyya, règne de Dieu et reconnaissance de son autorité. Son jugement est infaillible. Le règne de Dieu mettra fin à toutes les dictatures humains.

Les vrais musulmans doivent donc instaurer universellement la Shari'a (ensemble des principes pratiques du Coran) pour mettre fin à l'errance humaine actuelle.

Le peuple de Dieu (vrais musulmans) doit s'opposer aux juifs et aux chrétiens. "Les quelques passages du Coran qui incitent au pardon et à la tolérance envers les juifs, Qutb conseille de ne pas les mettre en valeur....Le totalitarisme théologique de Qutb projette une guerre de très longue durée, menée au nom de Dieu, contre les impies, y compris, éventuellement, les oulémas eux-mêmes. Toute laïcité est jugée criminelle. Toute liberté de 'non croyance en Dieu' est refusée. Toute coexistence religieuse est inconcevable. L'islam doit s'assurer le leadership total sur l'humanité. A terme, il s'agit d'instaurer un Etat islamique mondial."

(Présentation résumée largement inspirée de Roger-Pol Droit: article paru dans "Le Point" 1669, 9 septembre 2004, pages 92-95, sous le titre "Le maître à penser de l'Islamisme radical")

***

Evidemment, cette pensée inspire une partie des terrorismes islamistes radicaux. Aucune hypothèse d'armistices ou de réconciliations dans cette doctrine.

Tout aussi évidemment, cette mise en forme d'une lecture du Coran est rejetée par un bon nombre de vrais musulmans. Les dialogues entre chrétiens, juifs et musulmans deviennent possibles. Les médiations en vue d'une convivialité ou, du moins, d'une tolérance réciproque sont envisageables.

La réconciliation ne peut intervenir qu'après une rupture.

La rupture va beaucoup plus loin qu'une simple offense, un affront, un manque d'égards, un froid passager. Ceux-ci sont effacés par le pardon.

Le pardon ? Et si c'était un acte chaque jour nécessaire si nous sommes encore incapables de passer une journée sans offenser l'autre, les autres.

La rupture, elle, ne prend fin qu'avec une reprise de dialogue, un changement intérieur d'état d'esprit, un contrat de relations sur des bases nouvelles: bref, une réconciliation.

La vraie rupture, c'est la cessation de toutes relations. On devient étranger à l'autre. Un abîme sépare. On croit impossible de faire marche arrière. On ne veut pas s'abaisser à devenir différent.

 

Cardinal Roger ETCHEGARAY,

(UNESCO, 21 septembre 2004)

"Je mesure l'ampleur et la complexité de la tâche des hommes et des femmes reponsables politiques des communautés nationales et internationales: ils avancent à califourchon sur une ligne de crête vers la paix qui implique de sses protagonistes un engagement d'autant plus obstiné et courageux que la première page de la Bible, avec le récit de Caïn et d'Abel, révèle notre pedigree: nous sommes tous les descendants d'un criminel fratricide".

"Aujourd'hui, je touche mieux la fragilité d'une paix des hommes qui ne s'appuie pas sur la paix de Dieu, prenant tous les hommes et tout l'homme, corps et âme, dans son intégrité et son harmonie avec le Créateur et la création entière"

"Aujourd'hui, je situe mieux la réconciliation sur le chemin de la paix: elle l'accompagne à tous les pas; Ce concept, d'essence religieuse, est devenu politique, mais doit garder sa sève primitive sans laquelle la justice blessée ne supportera pas le baume de la miséricorde dont Dieu a le secret"

"A côté des techniques de plus en plus sophistiquées pour la guerre, la promotion de la paix paraît dérisoire, artisanale,réduite à un bricolage de bons sentiments; pour dire adieu à la guerre, il ne suffit pas de dire bonjour à la paix!"

 

MANIFESTE DE BEYROUTH

Juin 2004

I

Nous avons connu toutes les guerres, nous avons cru au pouvoir de la violence comme levier de changement, nous avons vécu toutes les ségrégations, nous avons imposé et subi toutes les purifications communautaires !

Nous avons fait de la religion une identité milicienne et avons rejeté toutes les valeurs dont elle était porteuse, les valeur de tolérance, de respect de la personne humaine, de justice !

Nous avons recherché, dans les guerres que nous nous sommes livrées, l'aide des autres et avons, de ce fait, abdiqué de notre indépendance et de notre souveraineté ! Nous avons été finalement réduits, sans même nous en apercevoir, au rang de simples instruments dans « la guerre des autres » sur le sol de notre patrie !

Nous reconnaissons notre responsabilité commune, chrétiens et musulmans, dans la guerre qui a ravagé notre pays et nous estimons que cette reconnaissance est la condition essentielle pour tirer les leçons de la guerre et ne pas être condamnés à répéter indéfiniment les erreurs que nous avons commises.

//

Nous avons beaucoup souffert, mais nous avons aussi beaucoup appris !

Nous avons payé cher le prix de la connaissance, nous l'avons payé de 144 240 morts, de 17 415 disparus et de 197 506 blessés ! Nous l'avons payé de la destruction de nos villes et de nos villages ! Nous l'avons payé de l'exode de centaines de milliers de nos enfants, de la perte de notre qualité de vie, de la chute de nos revenus, de notre misère !

Nous l’avons payé de nous-mêmes., de notre aptitude au bonheur, de notre capacité à espérer, de notre estime de soi !

Mais nous savons aujourd'hui que le recours à la violence ne peut mener qu'à la destruction et à la mort, à la destruction de l'autre, mais aussi à la destruction de soi.

Nous savons également que nous sommes désormais liés , chrétiens et musulmans pour le meilleur et pour le pire, par un même destin.

 

Nous pouvons en faire un destin d’ouverture et d'avenir.

- si nous savons comment réhabiliter le modèle de convivialité que nous avions créé en le libérant des pesanteurs communautaires et des querelles politiciennes qui l’avaient dénaturé pour en faire un modèle à suivre pour conjurer la violence qui se répand dans le monde ;

-si nous comprenons que la relation à l'autre ne peut pas se limiter au voisinage ou à la simple coexistence, car elle est nécessaire à notre épanouissement et représente un élément constitutif dans la formation de notre personnalité ;

- si nous savons gérer les différences en ayant recours au dialogue et au compromis et en développant une culture de la convivialité qui repose sur la démocratie et les droits de l'homme ;

- si nous avons le courage de faire face aux courants extrémistes qui se développent dans nos communautés pour bloquer ainsi toute possibilité de résurgence des fanatismes et empêcher que notre société ne soit prise, une nouvelle fois, en otage par les extrémistes.

( ....20 lignes non citées )

Nous ne voulons plus accepter de vivre dans la honte:

IV

.....

Nous, Libanais de toutes les confessions et de toutes les région, estimons que le changement est désormais possible parce que nous sommes aujourd'hui plus forts qu'hier !....

• Nous le sommes aussi parce que notre contribution pour sortir le monde arabe de la stagnation dans laquelle l'a plongé un demi-siècle de tyrannie et de dictature peut être déterminant ! Nous le sommes parce que nous sommes plus habilités que d'autres à réconcilier le monde arabe avec lui-même et avec le monde ! Nous le sommes parce que nous avons l'expérience pratique de la démocratie, parce que nous avons nos écoles, nos universités, nos maisons d'édition, nos journaux, nos hôpitaux, nos banques ! Nous le sommes parce que nous sommes partout dans le monde à travers notre diaspora !

V

Nous voulons dire à la Syrie que nous ne voulons pas la combattre ! Nous ne voulons la combattre ni directement ni par pays interposés ! Nous voulons simplement recouvrer notre droit à disposer de. nous-mêmes et à prendre en main la gestion de nos affaires.

.......

VI

Nous voulons dire à nos frères palestiniens que nous avons définitivement tourné la page de la guerre dont nous avons tous été victimes.

.....

VII

Nous voulons dire à nos frères arabes que notre appartenance au monde arabe n'est pas une décision qui nous a été imposée, mais une réalité dont les Libanais ont pleinement conscience. Nous voulons également leur dire que le Liban n'a pas besoin d'être « arabisé », car il n'a jamais failli à ses devoirs et qu'il a payé, pour défendre son appartenance au monde arabe, un prix beaucoup plus élevé que celui payé par les autres pays arabes.

Nous voulons dire à nos frères arabes que l’arabité ne peut servir de base à une complémentarité entre les pays arabes que si elle se fonde sur le respect mutuel, la reconnaissance du pluralisme, la liberté et l'ouverture sur le monde.

Nous pensons que c’est à ces conditions que nous pouvons œuvrer ensemble à définir une voie arabe vers la modernité qui servirait de fondement a un projet culturel susceptible de sortir le monde arabe de la crise dans laquelle il se trouve et de le réconcilier avec lui-même et avec le monde

VIII

Nous prenons position contre toutes les stratégies d'affrontement, aussi bien celles fondées sur des croyances culturelles ou des idéologies nationalistes que celles basées sur des projets d'hégémonie.

Nous nous situons dans ce vaste courant d'opinion qui, de par le monde, s'est opposé à la guerre d'Irak et oeuvre depuis la fin de la guerre froide à l’établissement d'un ordre mondial plus juste et plus équilibré.

Nous refusons toute tutelle extérieure qui s'exercerait au nom des valeurs de la démocratie et des principes des droits de l'homme. Nous rejetons également toute vision qui, au nom du fondamentalisme religieux, s'approprie la vérité et divise le monde en deux camps antagonistes, le camp du bien et celui du mal.

Nous pensons qu'il faut à tout prix mettre un terme à ce processus de réduction qui est à l'origine de toutes les folies : réduction de la civilisation à la culture, de la culture à la religion, de la religion à la politique , et de la politique à l’action violente.

Nous voulons œuvrer pour un monde de paix dans le respect de la démocratie et de la justice !

***

 

Ce texte s'adresse à tous nos concitoyens, chrétiens et musulmans, hommes et femmes, jeunes et vieux, résidents et émigrés pour engager avec eux un dialogue sur les thèmes contenus dans cet appel, et parvenir à lancer une nouvelle dynamique pour jeter les bases d'un « autre Liban » dans le cadre d’un “autre monde arabe ».

 

( Texte publié par la revue ESPRIT, août septembre 2004, pages 203-207)

 

MANIFESTE DE BEYROUTH,

( Guerre civile de 1975 à 1992: 144.240 morts, 197.506 blessés, 17.415 disparus)

Texte magnifique signé par des intellectuels libanais de toutes confessions religieuses...

 

"Le recours à la violence ne peut mener qu'à la destruction et à la mort, à la destruction de l'autre,mais aussi à la destruction de soi" (La rivalité mimétique constitua le véritable fondement de la guerre)"

Extraits ci-contre, à gauche

 

GAZA : l'enfer !

" Lorsque nous avons fait exploser le premier tank Merkava du côté de Netzarim, j'étais à 200 mètres, allongé dans les fourrés. En entendant l'explosion, j'ai été heureux , et puis, quelques instants plus tard, très triste. Aujourd'hui encore, je me souviens de l'âge de chacun des trois hommes qui sont morts cette nuit-là: 19, 21 et 22 ans. Et je sais que derrière ces trois morts, il y a trois familles israéliennes détruites..."

( un membre des Brigades des martyrs d'al-Aqsa)

Récit de Mohamed, 26 ans;

"Les Israéliens avaient imposé un couvre-feu total sur le camp. Comme il n'était pas question de se rendre à l'école et qu'il n'y avait rien à faire, Amed (mon frère de 13 ans) m'a dit qu'il allait nourrir les pigeons sur le toit en terrasse de l'immeuble, tandis qu'Assam (ma soeur de 15 ans) allait étendre le linge. Ils sont montés tous les deux sur la terrasse. Au bout d'un quart d'heure, nous avons entendu des tirs nourris, Je me suis précipité sur la terrasse et j'ai vu mon frère dans l'escalier, avec une balle dans la tête. Un peu plus loin, étendu sur le sol, au-dessous du fil à linge, reposait le corps de ma petite soeur Assma. Elle n'avait plus de tête.... Sur le moment, j'ai eu envie de mourir avec eux, mais le sniper m'avait raté trois fois. ...Dieu m'a donné la force de rassembler les corps de mon frère et de ma soeur. Je n'arrive pas à oublier"

 

Un soldat israélien

"Je ne comprends pas ce que je fais ici. Je ne suis pas fait pour ça, pour cette guerre...J'essaie de me faire muter en Israël, mais je n'y parviens pas...Vous voyez, si l'on reste ici trop longtemps, on devient totalement fou".

Un habitant de Gaza

"Nous sommes des êtres humains, nous accumulons le stress. Chaque individu ne peut en supporter qu'une certaine quantité avant de craquer. Alors, pour l'évacuer, certaines personnes se tournenent vers Dieu; d'autres vont tirer quelques rafales contre une colonie; d'autres encore se réfgient dans le jeu ou l'alcool. Moi, je me suis servi de la pêche comme d'un moyen bon marché pour échapper à la pression interne".

( Lu dans "Le Point", 30 septembre 2004, pages 58-60)

item5

 

TERORISME:

UN PROBLÈME MONDIAL

Palestiniens, Israéliens ( 31/12/2004 )

 

Depuis le début de l'Initifada il y a eu 4.589 morts, habitants de la Palestine et d'Israël, dont :

3.619 Palestiniens ( 78,9 %)

970 Israëliens ( 21,1 %).

 

Les attentas du 11 septembre 2001 ont fait aux USA 3.000 morts .

Partout ailleurs, dans le Monde, combien de morts et combien de familles marquées pour de longues années dans leur rapport à la paix et aux respondables des terrorismes ?

 

La Paix n'est pas encore à la portée de toutes les personnes de bonne volonté.

 

En juin 2006, la "guerre" Israëliens-Palestiniens a fait 5.117 morts dont l'immense majorité sont Palestiniens.

 

LES VIOLENCES ET LA MORT

 

IRAK : depuis mars 2003, il y aurait eu 100.000 (cent mille) morts en Irak.

 

DARFOUR : le conflit qui déchire le Darfour depuis deux ans a déjà fait 70.000 (soixante dix mille) morts et 1.500.000 personnes déplacées

item6

 

PAROLES DU CHRIST

sur la PAIX

Paix

Le monde compte un nombre record de 1,4 milliards de travailleurs pauvres qui gagnent moins de 2 dollars par jour

( 1,4 milliards de travailleurs= 49 % de leur nombre total !)

 

Source: Bureau International du Travail

 

NAISSANCE DE L'AMITIÉ JUDEO-MUSULMANE

de France

 

A l'initiative du Rabbin Michel Serfaty, six personnalités juives et six personnalités musulmanes ont organisé, le 21 novembre, cette rencontre, à la Cité des Sciences de Paris.

Son but ? Le respect absolu de la foi propre à chacun, en son sein, sans syncrétisme ni prosélytisme.

Plusieurs orateurs ont souligné le rôle des catholiques dans l'apprentissage du dialogue depuis le Concile Vatican II.

Pour Mme Simone Veil, la Fondation de l'A.J.-M.F. représente un événement de première grandeur pour favoriser non seulement le dialogue interreligieux, mais aussi le dialogue social, la lutte contre toutes les discrimintations et la paix.

Le Grand Rabbin Bernheim a, pour sa part, indiqué que les chrétiens pouvaient continuer à jouer un rôle de médiation dans ces formes de dialogue.

 

(Résumé du Communiqué de Mgr Olivier de BERRANGER, Président du Comité épiscopal pour les Relations interreligieuses)

La Banque Mondiale dénonce l'inertie des pays riches contre la corruption, un an après l'engagement pris par plus de 100 pays au monde " (Source: ONU)

 

1,1 milliard d'enfants subissent des privations extrêmes en raison de la pauvreté, des guerres et du sida

 

1 milliard d'enfants souffrent de la faim

 

640 millions n'ont pas de logement adéquat

 

270 millions ne bénéficient pas de soins de santé

 

AUTRES FORMES DE VIOLENCES

"Le Cour Suprême d'Israël a dénoncé la discrimination dont est victime la minorité arabe depuis 1948.

Les 7 JUGES de la Cour ont estimé à l'UNANIMITÉ que les Autorités "exerçaient une politique discriminatoire à l'encontre de la population arabe"

(en février 2006...après 58 années!)

 

La route de la Réconciliation commence par la cessation de l'Injustice.

Le retour à la Justice continue par la reconnaissance loyale des injustices commises.

Quand il a reconnu le mal commis, quand il a commencé à devenir juste, le coupable peut devenir un candidat à la réconciliation.

Si l'offenseur répare les dommges causés par ses injustices , s'il sollicite humblement le pardon de celui qu'il a offensé,l'autoroute du pardon est ouverte.

 

Seulement alors ! Pas avant!

LE PARDON LE PLUS GÉNÉREUX ne fera jamais d'une personne continuant à vouloir et à commettre le mal une personne intérieurement réconciliée.

Le pardon accordé à celui qui demeure prêt à commettre des meurtres ne fera jamais du meurtier un pacifié respectant la vie d'autrui.

Pas de salut intérieur sans mutation intérieure

***

Le pardon reçu par l'homme transformé intérieurement enracine la métamorphose déjà commencée. Tout pardon refusé fait régresser la réconciliation.

La Bible nous dit que Dieu pardonne toujours à celui qui se retourne vers lui, en "revenant du mal qu'il faisait"..

 

" Il n'y a pas de Paix sans Justice

Il n'y a pas de Justice sans Pardon "

(Jean Paul II)

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